Declaração da AME - Alliance Maçonnique Européenne, Paris - França
A Grande Loja Simbólica de Portugal é membro fundador da AME - Alliance Maçonnique Européenne, a par das 22 principais Grandes Lojas e Grandes Orientes da Europa.
No passado dia 23 de Janeiro de 2016, realizou-se a Or.´. de Paris, uma reunião da AME - Alliance Maçonnique Européenne.
Declaração da AME - Alliance Maçonnique Européenne.
« Travailler au progrès de l’Humanité et à la construction d’une Europe respectueuse des principes de Laïcité »
Plusieurs obédiences européennes ont décidé de promouvoir du fait de leur indépendance historique à l’égard de tout dogme la diffusion et la promotion de leurs valeurs et principes. La Franc-maçonnerie repose sur les valeurs des Lumières, un courant qui a inspiré l’Europe entière, de l’Ecosse à la Roumanie, de la Norvège à l’Espagne.
La Franc-maçonnerie a contribué à l’émergence de la démocratie qu’elle continue à défendre.
C’est ainsi que ces obédiences ont désiré mettre sur pied une association visant à représenter la Franc- Maçonnerie européenne au sein des Institutions européennes et au niveau des pays de l’Europe au sens large.
Elles « proclament leur légitimité à agir auprès des instances de l’Union européenne comme de tous les Citoyens européens »
Ces obédiences assureront conjointement les représentations qu’elles auraient pu assurer unilatéralement auprès de toutes les instances européennes.
Elles se réservent la possibilité de créer toutes les coordinations utiles avec des mouvements porteurs de valeurs ou de projets similaires.
Cette association portera le nom de « Alliance Maçonnique Européenne » ( A.M.E.)
Les statuts de l’Alliance Maçonnique Européenne seront officiellement déposés en tant qu’ AISBL. 22 obédiences maçonniques libérales et adogmatiques, présentes dans 15 pays de l’Union, les ont signés et ratifiés.
Il s’agit de : Grand Orient de France, Grand Orient Lusitanien, Grand Orient de Belgique, Fédération française du Droit Humain, Grande Loge de France, Ordre Maçonnique International “Delphi”, Fédération belge du Droit Humain, Sérénissime Grand Orient de Grèce, Grand Orient de Luxembourg, Grand Orient de Suisse, Grande Loge de Belgique, Grande Loge Mixte des Pays Bas, Grand Orient d’Autriche, Grande Loge Mixte Universelle,
Grande Loge Symbolique d’Espagne, Grande Loge Féminine de Belgique, Grande Loge Symbolique travaillant au Rite Ecossais Primitif, Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité, Grande Loge Féminine d’Espagne, Grand Orient de Roumanie, Grande Loge Symbolique du Portugal, Grand Orient de Pologne.
Le contexte historique
Le Traité de Lisbonne est entré en vigueur en décembre 2009. Son article 17 institue un dialogue entre les institutions européennes (Conseil, Commission et Parlement) et les églises, les associations religieuses et les organisations philosophiques et non-confessionnelles, parfois aussi appelées « communautés de conviction ».
Ce dialogue existait de fait depuis la présidence de Jacques Delors mais il n’avait pas base légale et ne concernait que la seule Commission européenne. Les présidents de la Commission qui lui ont succédé, Jacques Santer, Romano Prodi et Manuel Barroso, ont continué à organiser ces réunions selon des modalités variables. Durant toutes ces années, les églises ont été parfois des interlocuteurs privilégiés.
Chaque Institution de l’Union européenne (Conseil, Commission, Parlement) organise ce dialogue selon des modalités qui lui sont propres.
La liste des associations invitées relève de leur seule compétence. Il en va de même en ce qui concerne les thèmes qui seront abordés et les orateurs qui seront invités à prendre la parole.
Article 17 du Traité de Lisbonne:
L’Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les églises et les associations ou communautés religieuses dans les Etats membres,
L’Union respecte également le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les organisations philosophiques et non-confessionnelles.
Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l’Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces églises et organisations.
La Commission a tenu en 2010, dans le site officiel du BEPA, à interpréter les termes « dialogue ouvert, transparent et régulier »
Ouvert : « Toute personne qui souhaite participer à ce dialogue, peut le faire. La Commission n’a pas le pouvoir de définir, que ce soit au niveau national ou européen, la relation entre l’Etat et les Eglises, les communautés religieuses et philosophiques et les organisations non-confessionnelles.
Chaque organisation représentant officiellement une tradition religieuse ou philosophique dotée d’une structure européenne peut devenir membre de l’association. Les organisations doivent en outre recevoir l’appui de l’ensemble de l’institution de la communauté religieuse ou philosophique à laquelle elles appartiennent et être mandatées par elles. »
Transparent : « Chacun doit avoir le droit de savoir, à tout moment, qui est associé au dialogue. Ses objectifs et ses résultats doivent également être clairs. »
En 2012, la même Commission a modifié d’autorité son interprétation de ces termes.
Ouvert : tous les thèmes intéressant les activités de l’Union européenne peuvent être abordés dans le cadre de ce dialogue horizontal et concerté. Peuvent participer à ce dialogue les Eglises, les communautés religieuses et les organisations philosophiques et non-confessionnelles qui sont reconnues en tant que telles à l’échelon national et adhèrent aux valeurs européennes. »
Transparent : Les institutions de l’Union s’engagent à communiquer aux citoyens toutes les informations utiles sur ce dialogue ; concrètement, ceci se traduit notamment par la tenue d’une conférence de presse après chaque rencontre de haut niveau »
Régulier : La Commission européenne entretient, à différents niveaux, un dialogue permanent avec ses partenaires, sous la forme de réunions bilatérales ou d’événements spécifiques.
L’organisation, une fois par an, de deux rencontres informelles distinctes avec les hauts représentants d’associations et de communautés religeuses ainsi qu’avec des représentants d’organisations philosophiques et non confessionnelles constitue désormais une bonne pratique.
Le Président de la Commission accueille ces rencontres qu’il préside conjointement avec les Présidents respectifs du Parlement européen et du Conseil européen, et qui portent habituellement sur un thème identique. »
« Ces réunions sont l’occasion d’un échange de vues ouvert entre les institutions de l’Union européenne et d’importantes composantes de la Société européenne sur un large éventail de politiques de l’Union européenne.
Ce dialogue, établi au début des années 1990, leur offre la possibilité de prendre part au processus d’élaboration des politiques européennes. »
(Site de la Commission européenne - 26 juin 2015)
L’Alliance Maçonnique Européenne a, de par nature, sa place dans ce dialogue. Elle y défendra le principe du libre examen, la liberté des êtres humains de définir leur éthique de vie en dehors de toute contrainte religieuse.
Il n’est pas question de prise de position politique mais bien de valeurs que les différentes obédiences européennes libérales et adogmatiques défendent
Nos principaux objectifs
L’Alliance Maçonnique Européenne a pour but la diffusion et la promotion des valeurs et principes dont de la Franc-Maçonnerie est l’héritière vigilante, en particulier la liberté de conscience et de pensée comme droit inaliénable et les idéaux de Démocratie, de fraternité, d’égalité des droits de tous les êtres humains et de dignité humaine et ce compris, les choix de procréation, de conception et de fin de vie.
Elle fait sienne la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des Libertés fondamentales et la Charte des droits fondamentaux. Elle rejette toute forme de discrimination et toute forme d’atteinte à la liberté d’expression en quelque domaine que ce soit.
L’A.M.E. constitue un centre de liaison, d’observation et d’études, afin d’améliorer l’action commune de ses membres, vis-à-vis des pays situés en Europe, de l’Union européenne et de toute institution européenne.
A cette fin, l’A.M.E. centralise les ressources intellectuelles de ses membres et en facilite la mobilisation et la coordination, afin d’assurer la visibilité et la lisibilité des valeurs et principes communs à ses membres.
L’A.M.E. défend le principe de la laïcité qui implique la stricte et totale séparation entre l’Europe, ses Institutions, ses politiques et les religions et églises. Elle réaffirme que les convictions philosophiques ou religieuses relèvent de la vie privée.
La recherche scientifique, en ce compris la recherche sur les cellules souches, ne peut être entravée pour des motifs religieux.
L’Alliance Maçonnique Européenne peut accomplir toute opération se rapportant à son but, permettant ou facilitant la réalisation de celui-ci.
L’Alliance Maçonnique Européenne ( A.M.E.) est inscrite au Registre de transparence de l’Union européenne sous le numéro 916946818172-34